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Les 3 premières leçons (et solutions) de 2020

Mettre à l’arrêt toute une société, c’est ce qu’un virus a été capable d’imposer à une modèle économique qui ne tolère pourtant aucune pause. Certains parlent d’une remise à zéro, d’autres d’une année blanche ou d’un effondrement. On aimerait que ce moment n’ai jamais existé car il a mis, et continue de mettre, les esprits en panique. Pourtant, dans quelques années, on parlera peut-être de cette année comme le début d’une nouvelle ère, un renouveau un peu forcé, mais qui a permis d’évoluer vers un monde où l’humanité peut s’épanouir. Ou alors, on dira que l’on a eu la possibilité de fonder de nouvelles bases plus humaines et que l’on est passé à coté de cette opportunité parce que l’on a eu peur du changement. Ce choix dépendra des leçons que chacun a tiré de cette année.


2020. On aimerait ne l’avoir jamais vécu et pourtant rejeter cette année, c’est aussi permettre que ces événements se reproduisent plus tard et sous des formes de plus en plus difficile à vivre. Il est également essentiel d’intégrer que cela aura des conséquences sur l’avenir. Alors autant s’y préparer, en étant attentif et en mettant en avant ce qui fonctionne, afin de vivre cette transformation le plus sereinement possible. Un des moyens d’y parvenir est de faire le point sur ce que cette période à révélé. J’en ai tiré 3 leçons, avec pour chacune des solutions que je vous partage.




1. Etre attentif aujourd’hui pour créer demain.

La première de ces leçons est de prendre conscience que ce qui arrive aujourd’hui est la conséquence des actions passées. Je vis dans un pays où le système de santé est accessible à tous. Un cadeau dont j’ai pu prendre conscience, il y a quelques années, grâce aux voyages. Même dans les pays les plus riches, tout le monde n'a pas accès aux soins. Ce privilège, car cela en est un, est peu reconnu de mes concitoyens. Durant ces dernières décennies, les différents gouvernements ont peu à peu mis à mal ce système. Mais la plupart d’entre nous, peut-être parce qu’ils n’ont pas conscience de cet avantage, ont laissé faire. Les conséquences aujourd’hui sont flagrantes. Nos hôpitaux ont de grandes difficultés à faire face à une épidémie. Les actions passées, comme décider de laisser faire les élus, ou de considérer ce système de santé comme définitivement acquis, ou encore refuser de prendre au sérieux les premiers concernés, ont permis ce désastre.


La solution pour l’avenir consiste à être vigilant, attentif et reconnaissant de ce que nous offre la vie quand on est dans un pays tel que celui-ci. Certes, il est plus facile de reconnaitre ses défauts mais il a aussi beaucoup d’avantage. Plus on se concentre sur ce qui déplait en se plaignant, moins on protège ce qui fonctionne. Trouver des solutions sur le long terme n’est pas uniquement réservé aux élus. Vous êtes, nous sommes partis prenantes de ce qui se passe ici, et chacun à la possibilité de proposer des solutions viables via les maires et les députés. Marcher dans la rue pour protester est une action qui arrive en général trop tard. Apporter un soutien concret dès les premiers signes, par l’écoute et les échanges, est un moyen d’élaborer des propositions réalistes et réalisables. L’avenir se crée au présent, en appréciant ce qui est et en améliorant ce qui doit l’être.



2. Lâcher le déni pour accueillir la vie.

La seconde leçon à retenir de cette année est la force du déni. Ces dernières décennies, nous avons vécu des alertes concernant les virus et elles auraient du mettre la puce à l’oreille. Au lieu de cela, nous avons préféré faire comme si ce n’était rien, ou juste un passage ou une erreur d’appréciation. Le virus est la base de la création de la vie. Il n’est pas un meurtrier, il est là pour nous apprendre à nous adapter. Mais quand on le rejette, on fini par le considérer comme un ennemi de plus à abattre. Une bataille s’engage et les pertes humaines sont à la hauteur du chaos provoqué par ce combat. Les batailles usent, surtout quand les guerriers sont mal armés et peu préparés. La sensation d’échec est impitoyable pour ceux qui vivent ce combat. On sursaute enfin, et cette fois le déni fait place à la peur. Il s’en suit tout un tas de réactions aussi irrationnelles qu’illusoires. On ne veut pas mourir, ce n’est pas possible que cela se termine de cette manière. La panique l’emporte sur la raison.


La réponse à l’apparition d’une nouvelle maladie ou d’un virus est de prendre conscience que notre aspect éphémère est un cadeau et non une punition. Un jour nous naissons et à un autre moment nous mourrons. Ce qui compte est ce que nous faisons entre ces deux moments. La mort fait partie de la vie. Elle n’est pas un but mais la promesse que l’on est ici bas pour vivre pleinement ces années qui nous sont données. Quand on entre dans cette vision, les réactions face à tout évènement « mortel » deviennent mesurées et plus adaptées à la situation. Il n’y a plus d’échec mais la sensation d’avoir fait ce qu’il fallait pour accompagner et tempérer ce qui est arrivé. Laisser la peur de mourir vous guider, ferme aux solutions efficaces et à la richesse de la vie. Accepter qu’il y est une fin permet d’en apprécier la moindre parcelle. Peut-être que la mort pourrait entraver vos projets parce que vous êtes dans l’attente de jours meilleurs pour faire ce que vous aimez ? Alors, commencez à vivre ce que vous souhaitez dès maintenant, et la mort ne sera plus un obstacle.



3. Se préparer pour ne pas subir.

La troisième leçon que je retire de 2020, est que le manque de préparation plonge dans l’incertitude. Ce dernier est un sentiment désagréable des plus perturbants. Essayer de se projeter sur l’avenir alors que règne le chaos, est vain. A la place, c’est le flou qui s’installe. La peur, toujours elle, vient semer le trouble. Ce qui arrive est temporaire, mais on est incapable de s’en rendre compte tant la peur domine. Le passage à l’acte semble la seule issue pour celles et ceux qui voient le sol se dérober sous leur pied. La tension médiatique est si forte qu’il devient impossible de percevoir le bout du tunnel. L’isolement renforce le mal-être, tout comme l’incompréhension de ceux qui ne sont pas directement touchés par cette situation.


La solution est de se préparer pour rebondir face aux évènements. Attendre la dernière minute pour faire sa valise est le meilleur moyen de rater son train. On culpabilise et il faut vivre avec ce sentiment d’avoir raté quelque chose. Au japon, les séismes sont récurrents et difficiles à prévoir. Mais ce pays à décidé de se préparer. En plus d’avoir modifier la manière de construire les bâtiments, les entrainements pour apprendre à se protéger et réagir aux alertes concerne toute la population japonaise. L’incertitude est remplacée par la préparation. On ne peut savoir de quoi demain sera fait. Mais on peut dés maintenant se préparer, entre autres, à changer la manière d’exercer son métier. Apprendre à utiliser la technologie d’aujourd’hui, élaborer de nouveaux concepts, utiliser les soutiens locaux, créer de nouveaux lien avec ses clients et des partenaires. La liste est infinie. La créativité est la clé et il est inutile d’attendre que quelqu’un le fasse à votre place. Plus vous serez prêt, moins vous subirez.




Division vs réconciliation

Avant de conclure, j’aimerais ajouté que la pratique du ho’oponopono est ce qui va aider chacun d’entre nous à se réconcilier avec l’humanité. Cette année, la division semble s’être accentuée à tous les niveaux provoquant du même coup, son lot d’injustice. Nous sommes tous sur le même bateau mais chacun avec ses peurs, ses besoins et ses priorités. Penser que la mort vous touchera parce que d’autres n’ont pas agi comme vous le souhaitiez, c’est porter des oeillères quand à notre condition humaine. Nous sommes, vous êtes mortel. Un jour je disparaitrais, à cause d’une maladie, d’un accident de voiture, d’une chute dans l’escalier, d’un AVC ou du vieillissement. Mais surtout parce que je suis mortelle et non à cause de l’attitude de ceux qui m’entourent. Vous pouvez punir ceux qui se sont trompés, demander justice pour leurs actions, mais faites-le dans la bienveillance afin d’en récolter des leçons, et non pour soulager votre colère ou votre haine. N’oubliez pas que votre avenir se construit à partir des émotions que vous ressentez aujourd’hui.



L’année 2020 a été forte en remise en question même si beaucoup d’entre nous ne le perçoivent pas ainsi et estiment avoir été victime de l’irresponsabilité des autres. Cette perception douloureuse ne permet pas de créer un avenir meilleur. Prendre du recul est essentiel, voire vital pour changer ce qui vous semble injuste et inadmissible. C’est ce que la pratique du Ho’oponopono permet de comprendre en regardant ce qui est arrivé d’un autre angle afin d’en tirer les meilleures leçons pour l’avenir.

Conclusion

J'aimerais vous rappeler les 3 premières leçons de cette année 2020 ;

Apprécier ce qui fonctionne dans ce monde permet d’en faire un atout pour combler les lacunes qui existent et de créer un avenir dans la confiance.

Accueillir la vie, sous toutes ses formes, se réconcilier avec notre aspect éphémère donne l’opportunité de vivre pleinement chaque instant, de lâcher les peurs et d'agir avec efficacité.

Se préparer en mettant tout en œuvre pour continuer de faire ce qui vous apporte sécurité et bien-être quoiqu’il arrive, vous délivre de l’incertitude et fait entrer dans les possibles.

Et j’ajouterai qu’il est essentiel de comprendre que chacun d’entre nous est lié à l’autre simplement parce que nous sommes sur la même planète. Votre peur influe sur les autres autant que vos actions.

Notre responsabilité aujourd’hui est de tirer des leçons de cette année. Dans quelques temps, surgiront d’autres prises de conscience, d’autres leçons avec lesquelles viendront des solutions. Soyons tous à l’écoute de notre coeur et non de nos peurs ou de nos attentes. « Désolé pardon merci je t’aime » à la vie et à l’avenir.

Nathalie Lamboy


 

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